Conciliation : Appel à candidature

Les conciliateurs ont pour mission de recevoir les personnes en situation de handicap qui ont besoin d’explication sur la notification de la CDAPH.
Ils accueillent sur rendez-vous à la MDPH, écoutent la personne qui a demandé une conciliation et lui apportent des informations pour mieux comprendre la notification.
Les conciliateurs sont des bénévoles.
La MDPH souhaite renforcer l’équipe des conciliateurs.

Pour mieux comprendre les missions, retrouvez ci-dessous les témoignages des 2 conciliateurs.

Témoignage de Madame B et de Monsieur L

Quel est votre rôle en tant que conciliateur/ conciliatrice ? En quoi consiste votre mission ?

Monsieur L : "Le rôle du conciliateur est de recevoir les personnes qui contestent la décision de la commission et veulent mieux la comprendre."

Madame B : "Nous sommes nommés par le Conseil départemental, mais nous ne sommes rattachés à aucun organisme en particulier, ce qui permet d’être neutre dans les entretiens de conciliation. Pour être conciliateur à la MDPH, il est important de porter un véritable intérêt pour le public en situation de handicap et pouvoir être à l’aise dans une relation d’écoute et d’aide."

Monsieur L: "Certains usagers sont étonnés lorsque je me présente comme bénévole. Généralement, pour eux, cela a de l’importance, le fait qu’il n’y ai pas de lien de subordination très strict. Ils rencontrent quelqu’un qui semble plus humain." Mon approche c’est l’écoute et l’empathie. Donner de l’humain dans une structure très administrative me semble primordiale.

Madame B : "Les demandes de conciliation sont analysées dans un premier temps par la MDPH, à la suite de quoi nous recevons en entretien des usagers. Tout se fait au regard de la loi de 2005. Nous intervenons en cas de désaccord, lorsqu’il y a une certaine insatisfaction ressentie par les usagers. Souvent, il est question de reformulation pour mieux faire comprendre les décisions ou alors cela permet d’avoir connaissance d’éléments nouveaux à apporter au dossier.

Monsieur L : "C’est un moment privilégié. Les usagers ont la possibilité d’expliquer leur situation et parfois son évolution. En effet, entre le moment où ils déposent leur dossier et le moment où ils sont en entretien en conciliation, il peut s’écouler plusieurs mois. Alors, entre temps il peut y avoir des évolutions, traduites bien souvent dans des bilans médico-sociaux".

Madame B : "À l’issue de l’entretien, nous rédigeons un rapport de conciliation dont l’usager concerné est destinataire. Ce rapport se termine par des préconisations sur le suivi à donner au dossier"

Depuis quand exercez-vous cette mission ?

Madame B : "J’exerce cette mission depuis 7 ans, j’ai pris le relais de quelqu’un qui était déjà dans l’activité depuis 6 ans.

Monsieur L : "J’exerce cette mission depuis le 3 avril 2023"

Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Madame B : "Être en lien avec un public en situation de handicap dans une relation d’écoute et d’aide m’intéresse et m’oblige à être disponible et réceptive. Je ressens de la satisfaction lorsque certains entretiens de conciliation permettent à des usagers dont la vie est souvent empêchée et compliquée du fait de leur situation de handicap, d’obtenir des réponses ou des éclaircissements à leur problématique.
De plus, cette activité bénévole est compatible avec une vie personnelle active car les entretiens sont organisés à l’avance en fonction des disponibilités des conciliateurs."

Monsieur L : "Quand je rencontre les usagers, on leur a refusé une allocation ou un droit. C’est important de voir comment marche la MDPH, comment marche la commission, pourquoi on refuse des droits à des gens qui, lorsque nous les recevons, sont dans la souffrance. Même si à la suite de cet entretien, ils n’auront toujours pas accès aux droits qu’ils souhaitaient, rencontrer leur souffrance et les écouter peut permettre une évolution dans la compréhension de la décision de la commission.
À la fin de cet entretien, ils sont, généralement, contents d’avoir reçu une écoute de la part de quelqu’un, contents de se sentir compris. Ce temps d’écoute est un moment important.
Grâce à la conciliation, les usagers prennent conscience que la MDPH n’est pas qu’un ordinateur, un chiffre ou un dossier. Il existe des personnes physiques, derrière ce système, présentes pour les écouter.
Cette expérience me fait grandir, je suis très content de vivre ça."

Cette mission vous intéresse ?

Pour plus d'informations ou pour proposer votre candidature, vous pouvez contacter Monsieur Fourniol par mail à gfourniol@departement-touraine.fr